À l’heure où l’intérêt se porte sur les retraites de plus en plus tardives, il est de bon ton de se soucier de l’avenir et de trouver un bon moyen de se réserver une poire pour la soif. Alors pourquoi ne pas envisager une défiscalisation en investissant dans les logements meublés non professionnels (LMNP) ?
Qu’est-ce que le LMNP ?
Le LMNP consiste en l’achat à but locatif d’un logement meublé du côté frontalier français. Il est soumis à la loi Censi Bouvard et vous permet de mettre en place une défiscalisation sur vos revenus d’impôts déclarés.
Pour bénéficier de cet avantage, il vous faut donc être travailleur dans les cantons de Zürich, Genève ou Argovie et que vos impôts soient prélevés à la Source en Suisse. Néanmoins, vous serez tout de même dans l’obligation de déclarer vos revenus en France, même si vous ne paierez pas d’impôts sur ceux-ci.
Quels avantages sur votre investissement ?
Contraints à des règles différentes d’une location standard, les loyers perçus lors de la location du logement LMNP sont à déclarer dans les BIC, ou Bénéfices Industriels et commerciaux, et non dans la partie réservée aux revenus fonciers. De plus, lors de votre déclaration, vous pouvez déduire toutes les charges et amortissements liés à votre bien, réduisant considérablement votre base imposable.
Autre avantage considérable à devenir loueur de meublé non professionnel : la durée d’amortissement de votre bien peut s’échelonner jusqu’à 50 ans et de façon linéaire. Pour finir, cet investissement vous permettra d’avoir, à terme, un patrimoine à transmettre à vos enfants ou même un pied à terre largement rentabilisé une fois la retraite commencée.
L’impôt sur le LMNP décrypté
Les revenus perçus par les loyers qui vous sont versés pour votre logement sont triés en deux catégories :
si les revenus sont inférieurs à 32 900€, l’imposition se fait en « Micro-BIC », comprenant un abattement forfaitaire de 50%. Néanmoins, les charges et l’amortissement n’en sont pas déductibles une fois l’abattement effectué, mais vous pouvez décider de faire une demande d’abattement à frais réel pour couvrir le surplus de dépenses si ceux-ci dépassent les 50% accordés par le forfaitaire.
En revanche, si le montant global des loyers sur l’année fiscale de référence s’élève à plus de 32 900€, la déclaration ne doit pas être faite sous le régime de l’abattement forfaitaire, mais bel et bien au réel. N’hésitez pas à faire une liste de l’intégralité de vos charges (intérêts d’emprunt, amortissement du bien et des travaux effectués, frais de notaires pour la première année, frais pour l’ameublement et l’aménagement, taxe foncière etc…) afin de vous assurer de ne rien oublier lors de votre déclaration.
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