Il n’est pas nouveau que la Suisse est très en avance dans le domaine de la santé. Bon nombres d’innovation médicales ont trouvé racines sur le sol helvétique et de nombreuses pratiques, bien que parfois controversées à l’étranger, prouvent sans cesse leurs bénéfices dans le pays. A tel point que le gouvernement commence à exporter certaines de ces pratiques. En Pologne, par exemple, un jardin hortithérapeuthique a vu le jour grâce aux financements du gouvernement suisse afin de soigner les troubles psychiques.
L’hortithérapie, un traitement alternatif à certaines maladies mentales
Une vielle dame qui se penche sur une fleur, son visage irradié par un sourire. Ceci n’a, a priori, rien de spécial. Sauf si la dame en question s’avère être schizophrène, paranoïaque et autiste et que son visage n’affiche, en temps normal, absolument aucune expression. On y voit là, alors, un miracle des plus extraordinaires.
C’est le défi relevé par la Suisse, en finançant ce jardin horticole de 13 hectares basé au palais de Ruskie Piaski, dans l’est de la Pologne, et destiné à traiter des troubles psychiques parmi les plus sévères. En effet, grâce aux minuscules moments de bonheurs procurés par l’horticulture, l’hortithérapie se veut comme un traitement alternatif à certaines maladies mentales. Le gouvernement Polonais a accepté les bénéfices d’une telle pratique et, grâce au gouvernement suisse, l’introduit peu à peu dans ses institutions.
De la stimulation des sens pour éveiller le cerveau
Outre la culture des fleurs, d’autres stratagèmes sont utilisés pour combattre les maladies mentales. Alina Anasiewicz, directrice de l’établissement de Ruskie Piaski, explique que de nombreuses pratiques ont été détectées dans les institutions helvétiques lors d’une visite d’étude et que, vu les résultats prometteurs atteints dans le pays, ils s’en sont fortement inspirés.
Ainsi, une fontaine posée sur un bassin a été introduite dans l’enceinte du parc afin que les pensionnaires puissent non seulement toucher l’eau qui coule, mais également y mettre leurs pieds pour toucher les cailloux qui la tapissent. Pour y accéder, ils doivent également suivre un petit parcours sensoriel sur gravier, sable et rondins de bois, afin de stimuler leurs sens et leurs cerveaux.
La culture du potager pour le bonheur de résidents
D’autre part, au sein du grand parc de l’établissement, se trouve un potager que les résidents peuvent non seulement cultiver à souhait, mais en consommer la production, la cuisiner ou encore en offrir les produits. Selon eux, ceci permettrait aux patients de s’épanouir personnellement par un sentiment de complétion associé à la réalisation d’un projet allant de la plantation de la graine à la présentation du cadeau à un proche. Tant d’expériences positives qui ont déjà fait leurs preuves en matière de résultats médicaux.
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