Alors que son ouverture avait été compromise, le fameux Café-Pipe de Genève, un café qui se préoccupe de l’hygiène sexuelle de ses clients, a finalement ouvert ses portes ce samedi 13 janvier 2018. En Suisse, tout est possible, et les mentalités sont tout autres qu’en France au sujet de la prostitution, probablement grâce à une tolérance plus grande. Un récapitulatif de ce concept de café et des conditions de sa naissance.
La prostitution en Suisse : quelles lois, quelles mentalités ?
La législation concernant le commerce de son corps en Suisse est bien plus flexible qu’en France. En effet la prostitution y est légale, et depuis l’entrée en vigueur des accords bilatéraux en 2002, le nombre de péripatéticien(nes) varie en fonction des situations économiques des pays européens environnants. En Suisse, pour exercer la profession la plus vieille du monde, il suffit de s’inscrire auprès des autorités compétentes afin d’obtenir un permis de travail, et ainsi être considéré comme un travailleur indépendant.
Cette liberté de se prostituer, de faire appel à ce genre de service (chose qui est condamnée en France), ne choque pas vraiment la population helvète, même si la gente féminine est mal valorisée dans le domaine, puisque aucun service de la sorte n’est proposé aux femmes. Du côté des hôtesses, cela créé une réelle création d’emploi, et ce, dans des conditions les plus stables et confortables.
Le café-pipe Delicious à Genève : comment est né ce concept ?
Bradley Charvet, l’heureux créateur du concept, part d’une étude scientifique qui prouverait que les hommes seraient plus efficaces et performants au travail une fois qu’ils sont soulagés sexuellement. La société de ce monsieur, nommé Facegirl, spécialiste des services érotiques, souhaite donc proposer du plaisir à ces messieurs, dans le gentil but de les rendre plus performants dans leur travail.
Il faut savoir qu’avant cette ouverture en grande pompe, le Café-pipe avait tellement fait débat que son ouverture avait été refusée, les autorités mettant en valeur le fait que des prestations sexuelles tarifées ne pouvaient être offertes dans un lieu public. Actuellement exerçant dans le canton de Genève, à Veyrier, le Café nommé le Delicious ouvre entre 15h et 2h en semaine et 17 et 6h les week-ends. L’établissement a finalement été intégré à un club privé, contournant ainsi les mesures d’interdiction.
Au Delicious, vous pouvez savourer un bon café ou n’importe quelle autre boisson pendant qu’une hôtesse s’occupe de vous faire monter au 7ème… ciel (pas étage, non). L’espace est vraiment immense, d’une superficie égalant 600 mètres carrés, disposant d’une salle SM, d’un jacuzzi et d’un sauna coquin, de soirées dansantes animées par un Dj, d’un billard, vous pourrez profiter d’une impeccable fellation pour la modeste somme de 90 CHF (soit environ 76€). Toutes les informations figurent sur leur site internet.
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